[ Ici... ][ Pv Friil ]

Un jeune tigre, mais adulte déjà, se mouvait parmis les herbes et les arbres. Recherche d'une proie ? Non, une simple balade au clair de lune. Et oui, la journée était terminée, et le soleil avait laissé sa place à la lune, maitresse des cieux.

Il regard percant l'obscurité, le jeune mâle savait où il allait, c'est à dire tout droit, vers l'inconnu... Le vent passait dans ses poils,les ébourrifait et lui donnait un petit air rebel, qui ne lui allait pas trop mal, il faut le dire.

C'est alors que là, devant lui, une petite souris, ou un rat, passa sous son nez. C'était trop tentant... Revenant en enfance, le puissant tigre s'élanca aux trousses de la pauvre petite bête, qui avait déjà pris ses pattes à son cou...

Oh, mais le jeune félin n'avait pas l'intention de tuer... Non, il savait éperdument qu'il n'allait pas rattrapper ce rongeur, mais pourtant, ça l'amusait de courir, par jeu... Après tout, aujourd'hui, il n'avait rien d'autre à faire.

Une voix, derrière lui s'éleva. Surpris, il pila net sur ses quatre pattes et s'arrêta, immocile. Il se retourna, espérant que ce qui le suivait n'allait pas lui rentrer dedans. Vexé par la remarque de cet individu, il afficha un air indigné.

D'un ton sombe et distant, il déclara.

" Je ne tue pas par plaisir, mais par nécessité, nuance... Et là, je n'avais pas l'intention de tuer cette pauvre bête, loin de là ! "

Son regard se posa alors sur un oiseau, plus petit que celui qu'il avait rencontré l'autre fois.

D'un coup, la mauvaise humeur du jeune mal s'envolla. Ce petit oiseau, qui était une femelle, semblait douce et gentille. Décidé à en savoir plus sur elle, et à faire en sorte qu'elle ne le fuit pas, il fit en sorte de réfléchir avant d'agir, aussi bien dans ses gestes que dans ses paroles.

Levant la tête pour la suivre dans son déplacement, il répondit doucement à ce qui suivit. Son nom était Friil, c'était joli.

" Et moi Kosac ! Désolé... J'ai cru que c'était une critique justement... "

Il leva les yeux vers le ciel, teinté de miliard d'étoiles.

" Je suis trop susceptible... Il faut bien l'avouer..."

Il soupira, mais son impression se changea en malice.

" Je suis heureux de voir que tu ne pars pas en me voyant... Tu aurais pu croire que j'allais faire de toi mon repas ? "