Se couchera moins bête ce soir.

Luuba avait repris son poste préféré. Son poste d'observation sur une branche en forme de fourche, sur laquelle il était bien callé. Observation qui avait d'ailleurs été grossièrement interronpue par un gros chat orange et noir. Ce dernier avait même demandé très poliment à l'oiseau si il pouvait avoir l'extrême obligeance de bien vouloir descendre de son perchoir pour pouvoir le bouffer, sous prétexte qu'il crevait la dalle. Enfin. Passons. Le jeune nyctale était donc perché sur sa branche et regardait attentivement ses frères à plumes de toutes les tailles et de toutes les formes, vaquer à leurs occupation. L'habituelle lueur curieuse qui brillait habituellement dans ses yeux était présente. Et il voyait...Une dame cigogne blanche et noire plonger régulièrement son long bec orange dans la vase, pour attrapper tétard et grenouille. Le deuxième oiseau à échasses qu'il voyait depuis qu'il était arrivé. Le premier étant un héron cendré en train de pêcher. Un mouvement et un éclair bleuté attirra son attention. Il tourna la tête et aperçu un martin-pêcheur, perché en contrebas sur la branche morte d'un arbre tombé dans l'eau, sans doute frappé par la foudre. Le petit oiseau bleu et orange, magnifique, scrutait l'eau, à la recherche de son appéritif. Soudain, il se jeta de la branche avec une force inouïe et disparut sous la surface de l'eau. Mais il n'y resta pas longtemps. Une franction de seconde plus tard, il remontait en trombe, un petit poisson argenté et frétillant dans le bec. Il se repercha sur la branche morte, leva la tête, entrouvrit son bec orange et le poisson descendit tout droit dans son gosier. Il l'avala et se remit en quête de poissons. Encore abasourdi, Luuba n'entendit pas tout de suite le chant raisonnant à ses oreilles. Il tourna la tête et la bougea de droite à gauche, pour localiser la nature et l'endroit d'où provenait cette mélodie. Elle venait de l'arbre à côté du sien. Il ferma à demi les paupières et réussi à voir ce curieux chanteur. Un geai! Un geai des chênes pour être précis. Avec son corps de couleur marron clair, presque crème et ses plumes bleues striées de noir qui bordaient ses ailes, impossible de se tromper. Il avait une voix plutôt mélodieuse, et le chant n'était pas désagréable à entendre. Bon. Luuba préférait le chant des rouge-gorges. Mais puisqu'il n'y en avait pas dans les parages, il se contenterait de celui-ci. Il écouta un moment, mais un autre bruit retentit derrière la musique. Un bruit de petits battements d'ailes, rapides. Qui provenait donc surement d'un petit oiseau agiles et discret. La chouette se tourna dans l'autre sens sur sa branche, pour observer derrière lui, et il crut apercevoir une petite silhouette marron. Il s'arrêta de bouger et lança d'une voix sonore, dès que la flèche marron ce fut arrêtée:

-Bonjour, petit frère à plume.

Une petite boule de plumes voletait par-ci, par-là. Cette petite boule de plumes aux couleurs boisés volait sans but précis. Elle lançait de multiples regards aux alentours, découvrant cet endroit encore inconnu de ses yeux noirs. Le petit moineau âgé de deux ans et demi (et il y tenait aux six mois !) avait bien voyagé avec son très cher frère. Très cher frère qui avait quitté ce monde. Mais il n’avait encore jamais posé une patte ou battu d’une aile ici. C’était donc avec une grande curiosité et émerveillement qu’il découvrit cet endroit accueillant. Il observait ses congénères avec attention, les détaillants de ses petits yeux noirs charbons. Le moineau aperçut lui aussi le martin-pêcheur aux couleurs vives et chaleureuses. Taïpo, ainsi était nommé l’oiseau, aurait bien aimé en avoir des plus vivantes, mais au lieu de cela, il avait des couleurs discrètes. Bon, il devait reconnaitre que cela lui avait rendu services plusieurs fois. Le martin-pêcheur plongea et remonta avec un petit poisson en bec. Taïpo se demanda si s’était bon à manger. Lui, n’avait jamais goûté aux poissons et n’était pas près de le faire. De toutes façons, en cet instant, le moineau n’aurait rien pu avaler. En effet, il avait finit de manger quelques temps auparavant et son ventre était bien rempli pour le moment.

La boule emplumée continua donc de voleter sans but. Elle détaillait quelques oiseaux et se perdait dans ses réflexions. C’est d’ailleurs à cause de son esprit parti ailleurs que Taïpo faillit foncer droit contre un tronc d’arbre. Le moineau, qui volait rapidement car il aimait ça, fit un virage serré et poussa un soupir de soulagement quand il passa juste à côté du tronc. Là, il vit le ridicule de l’action et ne put s’empêcher de rire. Il était entrain de reprendre son souffle quand un truc à plume l’interpella. Taïpo s’arrêta net, oubliant presque de battre des ailes. La bête à plumes qui avait osé interrompre son fou-rire n’était autre qu’une chouette. Taïpo vint se percher sur une branche qui se situait en face de l’inconnu. La branche où il se trouvait était plus haute, mais lui était plus petit. Il se trouva donc à peu près la bonne hauteur pour parler. Le petit moineau le détailla du regard. Ses petits yeux noirs pétillaient de bonne humeur et un petit sourire vint s’installer sur son bec. Il poussa un pépiement joyeux avant de parler enfin :

- Bonjour grand frère à plumes ! Je m’appelle Taïpo et toi ?

Luuba souri de toutes ses dents... euh,nan. Pardon. Il en pas. Bon, alors il souri. Sourire présent parce qu'il montrait que la chouette était heureuse. Enfin un petit piafounet plein de joie de vivre. Un piafounet qui n'avait point peur de lui, un petit oiseau qui lui avait dit bonjour, sachant que certaine chouette, pas plus grosses et pas si différentes de lui mangeaient ses petits piafounets. Mais Luuba ne les laissaient pas faire. Il ne voulit pas jouer au justicier mais il trouvait ça ignoble et répugnant que de manger un membre de son espèce. De sa famille, quoi! Yerk! C'était du plus pur cannibalisme. Dès qu'il le pouvait, le jeune nyctale enpechait qu'un tel massacre ai lieu. Mais c'était les dures et tristes loies de la nature. Un nature bien cruelle quand il s'agit de chaîne alimentaire. Luuba n'était certes pas au sommet, c'était tout de même un carnivore, par conséquent bien placé. Mais jamais au grand jamais il n'accepterait de manger une bête à plumes. Plutôt crever de faim ou finir manger par les corbeaux, qui eux ne reculait devant rien, ne rechignait devant aucune carcasse, aucune charogne. Ce qu'il les détestaient ces oiseaux au plumage de nuit, ces oiseaux de malheur! Mais bon. Abandonnant ces sombres pensée et pensons au présent, qui pour le moment était plutôit gai.

-Je me nomme Luuba. Ôte de ces bois. Enchanté petit Taïpo!

Le petit moineau sourit de contentement. Il avait de la compagnie et cela suffisait à le rendre heureux. Du moins, la plupart du temps. L’idée que le nyctale puisse vouloir le manger ne lui avait même pas traversé l’esprit. Ou à peine. La chouette avait une tête tellement sympathique. Et de toutes manières, Taïpo ne réfléchissait pas souvent avant de dire saluer quelqu’un. Il était un moineau vif et plus agile que les oiseaux plus grands. Du moins, c’était son avis. Et jusque là, il ne lui était rien arrivé de bien méchant. A lui…car on ne pouvait pas en dire autant de son très cher frère. Taïpo était parti dans ses pensées, prenant un air songeur. Son cœur se serra au souvenir de son frère. Mais rapidement, l’oiseau aux couleurs boisées chassa cette sombre pensée en secouant légèrement la tête. Il la releva et planta ses petits yeux noirs dans ceux de Luuba. Un petit sourire naquit à nouveau sur son bec et il dit :

- Enchanté également grand Luuba.

Taïpo insista quelque peu sur le mot « grand ». Il était certes petit, mais sûrement plus vif que la chouette. C’est ce qu’il aimait bien se répéter. Et c’était dans son caractère.

Un grand sourire se peignit sur le visage du nyctale boréal. Il l'aimait bien ce petit! Très sympathique en tout cas! Au moins... Il ne s'était pas enfui en le voyant. Comme si Luuba avait une tête de bête féroce! Non mais y en a, des fois! Aaah... J'vous jure. Enfin, bref. Ce n'est pas très important, puisque ça ne se produit pas en ce moment.
Il tourna la tête vers le petit moineau aux couleurs boisées et lui répondit, un certain amusement dans la voix:

-Toi, tu commence à bien me plaire. Petit Taïpo.

Il remua un peu sur sa branche pour se mettre dans une situation plus confotable, mais n'en trouva pas. Ce bout de bois était certes un exellent observatoire, ce n'était qu'un perchoir médiocre et très peu confortable. L'écorce était dure, le bois sec, les branches cassante comme si l'arbre était mort. On ne pouvait pas faire un petite sieste dessus, quoi. Mais ce n'est pas la plus important. Gêné par cette branche, il proposa au petit piaf, le sourire toujours au bec:

-Veux-tu venir avec moi te dégourdir les ailes? Je suis en train de rouiller...

Attendant la réponse de l'oiseau, il se retourna, dos au moineau et observa l'endroit où s'était trouvé le martin-pêcheur, quelques minutes plus tôt. Il n'était plus à sa place. Le regard de le chouette descendit peu à peu vers la berge de terre. Il était là. Ce petit oiseau bleu, petit, petit frère à plumes, avait aproximativement la taille du moineau, Taïpo. Son plumage, d'un bleu aussi éclatant lui indiquait que c'était bien le même que tout à l'heure. Perché sur une branche basse, il avait une demi-douzaine de poisson argenté et frétillant dans le bec. Bec qui contrastait fortement avec son plumage par sa couleur orange vif. Ayant fini son observatio, Luuba se retourna et reporta de nouveau son attention sur le petit volatile brun, attendant toujours sa réponse.

Petit Taïpo. D'accord il était petit, mais quand même pas minuscule ! Mais bon, le petit moineau aux couleurs boisées aimait bien, lui aussi, Luuba. Le nyctale avait un air sympathique et le zoziau aimait ça. Et de toutes manières, il avait l'impression qu'il aurait beau rouspéter contre le mot " petit ", il n'arriverait sûrement pas convaincre Luuba comme quoi il devait arrêter de dire petit.

Puis, Luuba chercha une meilleure position et ne le trouva point. Le petit sourire du moineau s'aggrandit légèrement. Apparemment, la branche où se trouvait la chouette n'était pas très confortable. Puis, Luuba lui proposa un dégourdiement des ailes. Täipo n'ésita pas une seconde. Sa réponse était, bien-entendue, oui. Une idée éclaira le cerveau de l'oiseau. (^^) Une course. Ils pourraient faire une course. Comme ça, Taïpo pourrais clouer le bec de Luuba en disant : " Peu-être petit, mais rapide !" . Mais d'un côté, s'il perdait la course, il ne pourrait rien dire du tout. Tant pis, Taïpo était bon joueur. Son sourire s'élargit encore un peu avant qu'il ne réponde, une lueur joueuse dans ses yeux noirs :

- Ok...une course ?

Aaah. Une course. Bonne idée, mon moineau! Tu sais que t'as de bonnes idées, toua! xp. Ok. Bon.
Luuba exmina un peu le terrain. Les branches striait les paysage comme les barreaux d'une prison en plein air. Ils devraient donc passer entre ses branches, zigzaguer et virevolter en tout sens sur il ne voulait pas finir embroché comme une vulgaire saucisse. Pas mal le défi!
Comique, Luuba endit une aile devant lui, l'intérieur de l'aile tourné vers le ciel, à plat devant Taïpo le moineau.

-C'est d'accord! Tope-la, p'tit frère!

Un franc sourire s'esquissa sur son bec gris. Il cligna de ses yeux blanc-argentés, si peu ordinaires, et posa son regard sur une branche au loin, toutefois sans aucun interêt. Juste pour faire passer le temps, en attendant que le petit piaf lui réponde. Hé, hé, hé... Il avait l'air fort agile celui-là! Un vrai petit singe (le comble pour un oiseau xD). Comptétition de haut niveau. Mais en fait, Luuba ne prenait pas ça comme un competition. Ni comme un défi d'ailleurs. Juste comme un bonne rigolade entre amis. Il n'avait rien à prouver.

Le moineau sourit en voyant le nyctale lui tendre une aile. Décidément, il était vraiment sympathique même s'il l'appelait toujours "petit"... Le zoziau aux couleurs boisées planta son regard charbon dans celui de la chouette avant de tendre une de ses petites ailes et de la taper sur celle de Luuba. Le moineau voleta jusqu'à la branche où se trouvait son confrère à plume et se posa à ses côtés. Il observa les alentours pour repérer leur point d'arriver. Taïpo vit un vieil arbre. Pour être plus précis, un vieux chêne dont le tronc avait une grande circonférence, montrant son âge. Sur le chemin, il y avait de nombreuses branches, certaines faciles à éviter, d'autres non...tout dépendait par où vous passiez... Taïpo sourit avant de tourner la tête vers Luuba et de lui dire :

- Notre point d'arriver est ce vieux chêne là-bas... OK ?

En disant ces paroles, le petit oiseau fit un signe de tête vers ledit vieux chêne.

Luuba observa la tracé du parcours et le suivi des yeux. Ok. Il y avait des branches. Beaucoup de branches. Certaines facile à éviter, d'autres pour lesquelles il faudrait manoeuvrer. Mais dans l'ensemble, c'était plutôt pas mal. Il jeta un coup d'oeil au moineau. Lui aussi analysait la situation. Et il n'avait pas peur. Il n'avait pas l'air inquiet non plus. Ha,ha! Lui, il avait confiance en lui! Bien, c'est ça que la chouette aime. Super. Le martin-pêcheur était partit. Peut-être était-il allé se trouver une bonne place dans les gradins pour regarder le spectacle? Ou peut-être n'avait-il pas que ça à faire et que sa femme l'attendait pour le dîner. (xD) Questions, questions.
Luuba n'avait pas un esprit de competition surdéveloppé, mais suffisant pour accepter la course. De plus, il était bon joueur et acceptait facilement la défaite. Enfin. Fallait-il encore qu'il perde.
Luuba regarda vivement le moineau, puis se baissa un peu sur ses pattes en avançant la tête vers le vide, les yeux fixés sur son point d'arrivé. Il savait déjà où et sur quelle branche il se percherait à la fin de la course. Il émit un hululement et prononça:

-Prêt...

Le petit moineau sourit. Il détailla encore une dernière fois le parcours du regard tout en choisissant un chemin plus ou moins difficile, cela dépendait du passage. Mais il s'en fchait qu'il soit difficile ou pas, l'important pour Taïpo, c'est que c'était celui qui lui plaisait le mieux. Comme pour répondre au hululement de Luuba, il poussa un pépiement joyeux avant de répondre d'un ton enjoué :

-...Go !!!

Son mot à peine terminé, le petit moineau ne perdit pas une seconde. Déjà, il prit son envole vers le vieux chêne. Agitant les ailes rapidement, il volait comme s'il avait le feu aux trousses. Le zoziau aux couleurs boisées évitait les branches agilement. Taïpo avait les yeux rivés sur son choix de parcours et ne regardait même pas voire où était le nyctale. Son adversaire aurait pu être juste à côté de lui, le dépassant un peu, qu'il ne l'aurait pas vu, ou à peine. Quand il se décida à lancer un regard aux alentours, il faillit aller se planter dans un tronc d'arbre comme une épée. C'était déjà la deuxième fois de la journée qu'il faisait ça. Pourtant, il n'aimait pas tant les troncs que ça ! Taïpo fit un virage séré en ralentissant légèrement et frôla l'arbre. Ouf, tout juste. C'est là qu'il décida de ne pas regarder autours de lui pou voire où était Luuba.

Luuba se mit en position... Et au "GO!" du petit zoizeau, ses serres lachhèrent prise et il se jeta avec force dans le vide. Concentré sur son point d'arrivé, la branche du chêne, il ne vit pas la branche aussi large que lui surgir devant son bec, à peine à dix mètres. Il essaya de freiner, mais il allait trop vite. Emporter par son élan, il allait s'écraser... Et... Un appel d'air! Ouf! Un trou dans l'air ambiant l'avait propulsé au moins quatres mètres en-dessous de la branche. Il l'avait échappé belle. Un peu plus et Taïpo aurait gagné contre une crèpe de nyctale. Brrr... Mais il n'avait pas le temps de penser à l'image glauque qui se formait dans son esprit. Il ne devait pas se laisser distraire. En quelques battement puissants de ses larges ailes, il reprit de l'altitude. Un petit flèche marron attira son attention. Taïpo, le moineau, se tenait juste devant lui, à à peine deux longueur d'ailes. Un fin sourie se dessina sur le bec du nyctale . Il abaissa ses rectrices vers ses serres et tendit un peu le cou. Dans cette position aérodinamique, il prnait de plus en plus de vitesse. Il dépassa le petit moineau, le frôlant du bord de ses rémiges. Youhouhou! Le vitesse, c'était vraiment grisant! Euphorique, il lança un hululement tornitruant:

-WOUHOUHOU!!!

Brusquement, il vira sur l'aile gauche pour éviter une branche, puis sur l'aile droite pour en éviter une autre...
Il y était presque! Luuba apercevait déjà le tronc noueux du chêne centenaire. Presque, presque! Mais où était ce petit zoizeau, Taïpo?

Le petit zoziau aux couleurs boisées vit le nyctale lui passer devant, volant à grande vitesse. Le moineau eut un éclat de rire en entendant le hululement que poussa Luuba. Taïpo garda un grand sourire collé sur le visage. Il se reconcentra un peu plus sur son chemin. Pour l'instant, tou c'était bien passé. Jusqu'à quand, le moineau se reçu un truc en plein sur la tête. En fait, ce truc était une goutte d'eau. Taïpo jetta un regard au-dessus de lui. A travers les branches d'arbres, il pouvait apercevoir un ciel couvert par de gros nuages. L'oiseau pesta. Non qu'il n'aimait guère la pluie, mais il en avait pas envie aujourd'hui c'est tout. Le moineau reporta bien vite son regard sur son chemin. Il avait pas envie de foncer dans quelque chose. Taïpo accélera le mouvement, montant légèrement à chaque battements d'ailes. Le vieux chêne approchait grandement. Ayant pris de l'altitude, Taïpo descendit presque en piqué droit sur l'arbre. Il se redressa au dernier moment avant de se poser en douceur sur une des plus basses branches de l'arbre. Il adorait faire ça ! ^^ Une goutte d'eau lui arriva à nouveau en plein sur la tête. Il émit un petit grognement mécontent avant de lancer un regard au alentours. En tous cas, pas de Luuba sur les branches aussi basses. Il leva la tête et jetta un coup d'oeil au-dessus...

Le nyctale écarta ses ailes au maximum, étira ses pattes du plus qu'il pouvait, et rabattit ses rectrices (les plumes de sa queue) sur ces dernières. Cette manoeuvre avait pour but de e freiner afin qu'il puisse atterir. Quand il sentit l'écorce noueuse du chêne sous ses pattes il referma brusquement ses serres, comme il l'aurait fait sur le cou d'un mulot bien dodu et poilu à souhait. Il s'accrocha donc à sa branche et se tordit le coup pour regarder un petit oiseau aux couleurs boisées, lui aussi arrivés à bon port et perché en contre-bas. Taïpo était là, Luuba aussi.

Mais restait à savoir qui était arrivé en premier. C'est vrai! Après tout, c'était une course! Pour la énième fois, la chouette ouvrit ses ailes et descendit en spirale vers la petit silhouette marron. Il se percha à sa gauche et la branche ploya un peu sous son poid quand il se posa dessus, avant de revenir à sa position initiale, à l' horizontale. Si il n'y avait plus de branche horizontale pour se percher, où allait le monde?!

-Alors petit Taïpo! Tu était perché quand je suis arrivé?

Il avait le sourire au bec et ne semblait pas gêné le moins du monde par le fait qu'il n' avait peut-être pas gagner. Qu'importe!

(Désolé Likianounette, j'avais l'inspimètre à zéro )